- couillonnade
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• 1791; coyonnade 1592; de couillon♦ Très fam. Bêtise, imbécillité, acte ou parole de couillon. ⇒ connerie. Il a encore fait, dit une couillonnade. C'est de la couillonnade.Synonymes :- idiotie- imbécillitécouillonnaden. f. Fam. Sottise, erreur grossière.⇒COUILLONNADE, subst. fém.A.— Sottise, bêtise. Ce n'est pas la première couillonnade que je fais, dit Lecca, et je suis toujours vivant (GIONO, Bonheur fou, 1957, p. 342) :• Je suis effrayé, épouvanté, scandalisé par la couillonnade transcendante qui règne sur les humains.FLAUBERT, Correspondance, 1859, p. 318.B.— Chose de peu de valeur. Tu ne vois pas un petit acte, une petite couillonnade quelconque, genre mondain, qui t'occuperait d'ici là? (COLETTE, Vagab., 1910, p. 135).Prononc. et Orth. :[
]. Cf. couillon. Étymol. et Hist. A. 1592 coyonade « acte de couard » (MONLUC, Commentaires, L. II [I, 320] ds HUG.), encore ds Lar. 20e avec renvoi à couillonnade. B. 1791 couillonnade « vétille, chose de peu » (HÉBERT, Père Duchesne, n° 47 ds QUEM.); 1856 « acte stupide » (FLAUB., op. cit., p. 129). Dér. de couillon, coïon; suff. -ade. Fréq. abs. littér. :20.
couillonnade [kujɔnad] n. f.ÉTYM. 1791; coyonnade, 1592; de couillon, et -ade.❖♦ Très familier.1 Niaiserie, imbécillité; acte ou parole de couillon (2.). ⇒ Connerie. || Il a encore fait, dit une couillonnade. || C'est de la couillonnade.1 Je suis effrayé, épouvanté, scandalisé par la couillonnade transcendante qui règne sur les humains.Flaubert, Correspondance, 1859, p. 318, in T. L. F.2 L'adjudant Chalumot allait commander un autre apéritif, s'esclaffer, et crier, en tapant sur le ventre de son pays :— Sacré Pradier ! Toujours les mêmes couillonnades ! I changera pas, le monstre (…)Yves Gibeau, Allons z'enfants, p. 178.2 (1791). Vétille, chose de peu de valeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.